Le murmure du « Viens on joue ! – tu serais la boulangère et moi je viendrais chez toi »
Ces paroles d’enfant, cette innocence, ces petits bonheurs à jouer, à laisser filer l’imagination, à créer un monde, à être créateur, créatrice de ce qui va se jouer là, par terre, en faisant semblant.
Et pourtant, est-ce que c’est faire semblant ou est-ce que nous y sommes vraiment, dans nos pensées ?
Nous sommes dans cette boulangerie,
nous pouvons humer l’odeur du pain qui sort du four.
Oui, ça sent bon.
“Je serai la boulangère et toi, tu viendrais dans ma boutique.”
Cette innocence, de ces enfants qui jouent se perd avec l’âge. Et pourtant, notre enfant intérieur, lui, il aime toujours jouer. Alors, nous nous éclatons sur une piste de danse, ou bien nous jouons à l’ordinateur, ou bien nous jouons une énorme partie de Monopoly.
Toutes ces façons de continuer à jouer, de s’amuser.
Mais ce « viens, on va jouer » …. que quelqu’un te prend par la main et te dit « tiens, on va faire un truc, tu vas voir, c’est génial ! »
Et de faire confiance qu’on va vraiment faire un truc qui va être génial. De donner une chance à ce copain, cette copine, de créer ce monde qui te fera plaisir.
« Viens, on va jouer. »
Combien de fois nous avons encore de ces invitations, de ces moments de pure magie ?
Je vais te suivre.
Je ne sais pas encore comment ça va être.
Je ne comprends pas encore le jeu …
mais je m’y abandonne complètement.
« Viens, on va jouer. » – on va s’amuser, on ne va pas poser de questions, pas compter les kilomètres ou bien les calories, juste s’amuser.
Viens, on va jouer.