Qui raconte ?

L’histoire que tu te racontes, l’histoire que tu racontes de ta vie, de ton enfance, de tes parents, de ce qui était arrivé, tu peux l’écrire à partir de ton point de vue, le point de vue des autres, ce que, selon toi, ils voulaient faire, ils voulait te faire, quelles étaient leurs intentions.

Tu peux aussi l’écrire à partir d’une tierce personne que tu ne connais même pas. Un observateur qui, de loin, observe le mouvement. Qui de loin, décrit le mouvement de ce qui s’y passe : des interactions.

C’est la même histoire. Une fois teintée par tes propres émotions, ce que tu ressens au moment que cela t’arrive. Une fois avec une projection de ce que les autres voulaient obtenir, faire, leurs présupposées intentions.

Et puis, l’observateur, celui ou celle qui n’est pas impliqué dans l’histoire, qui regarde le mouvement, ce qui se passe entre les uns et les autres, comment ils sont liés. Ce qui se passe si un élément bouge et les autres en sont impactés.

L’observateur, regarde cette matrice. Cette matrice dans laquelle nous sommes tous liés les uns aux autres. Où chacun de mes mouvements aura une influence sur les autres où qu’ils se trouveront sur la toile.

C’est intéressant de regarder notre vie comme ça. C’est à dire : qu’est ce que moi je peux faire pour faire bouger toute une toile d’araignée d’étoiles ?

Mon influence, peut-être que sur un cercle qui est très local, qui ne va pas très loin, mais in fine, qui aura une influence sur leur cercle, qui aura une influence sur le leur et ainsi de suite.

Donc ce n’est pas anodin ! Mon influence – aussi petite soit- elle – moi, je peux bouger quelqu’un.

Parce que moi, je ne suis plus au même endroit. J’ai laissé un vide quelque part et j’ai avancé quelqu’un d’autre d’un pas – ou de trois.

Ce n’est pas anodin. Ce que tu fais, si tu réfléchis bien, a une influence sur le monde entier. Ce fameux battement d’aile d’un papillon. Oui, c’est toi ce papillon-là qui bouge. Et si tu le veuilles ou pas, tu auras une influence sur le reste du monde … et sur tout l’univers.

Cela donne aussi une autre façon de te raconter ton histoire. “Moi, pauvre de moi dans mes émotions je ne peux rien faire .. monde cruel !”

Or, si tu te place à l’extérieur en tant qu’observateur, tu te rends compte que ce mouvement-là il est puissant.

En tant qu’observateur, tu ne peux pas t’empêcher de réaliser que tu as exactement la même puissance dans l’univers que n’importe quel président, n’importe quel multimillionnaire, une toile, tant d’interaction et une seule question :

Qu’en fais tu ?