Le ménage

Ça déménage

 

Le ménage, ce manège qui tourne en rond.

A peine fini d’un côté tu peux recommencer.

Encore et encore tu répètes les mêmes tâches

Tu passes l’aspirateur, la serpillère et – enfin – tu fais la poussières,

le tout sans relâche.

 

Tu peux aussi TE ménager

Un repos, que tu t’es mérité.
Or, lorsque toi au centre tu te reposes
Autour de toi le manège lui dépose

Les vêtements à laver, la poussière à faire.
Bref, en te ménageant,
autour de toi, cela reste en plan.

 

Maintenant, ajoute à cela un verbe d’action

Et hop ! tu FAIS le ménage et cela DEménage

Les objets se soulèvent, se regardent, s’évaluent.

Envie de garder, reléguer, poser ailleurs ou donner ?

Tu décides, tu t’actives – sans te ménager.

 

Objets égarés, retrouvés.

Bibelots apportés de voyages lointains, délaissés, malaimés.

Tu te sépares de choses accumulées,

 

Au fur et à mesure que la place se fait,

Que la lumière se fraie

En triant, rangeant, jetant, organisant

Tu te rends compte qu’à l’intérieur de toi, cela te met en joie.

Tu y vois plus claire, chaque chose est à nouveau à sa place

Tu ne T’ES pas ménagé, non, tu as FAIT le ménage et ça, cela déménage.

 

Nul besoin de changer de maison

Pour cela il n’y a – au fond – aucune raison.

Tu peux re-a-ménager ton domicile

Ton nid douillet, chez toi, sous ton toit.

 

Quand ça dé-ménage, grâce à toutes ces actions,

Tu prends mille et une décisions :

Tu gardes ou tu jettes ? Tu aimes ou tu regrettes ?

 

Non, nul besoin de changer de maison

Il suffit de passer à l’action

 

Démanger sans changer de maison.

Voilà une idée de ménage, sans modération.