Le courant

Aller avec le courant est bien plus simple que de se batailler contre le courant.

D’ailleurs seulement parce que tu vas avec le courant en descendant le fleuve, la rivière, ne veut pas dire que c’est facile ! – quand il y a les des rapide qui arrivent, peut-être tu es projeté contre les rochers peut être tu vas faire un tonneau.

Seulement parce que tu es avec le courant ne veut pas dire que c’est un voyage de toute tranquillité. Mais tu enlèves la difficulté de vouloir à tout prix remonter le fleuve dans l’autre sens de rajouter une fatigue et un épuisement dont tu n’as pas besoin.

Ce que tu pourrais confondre, c’est le fait de te dire “si je vais avec le courant, ça va être facile, il n’y a aucune résistance”.

Ça, ce n’est pas vrai. Parce que même avec le courant, tu peux être coincé dans une petite crique avec du mal à en ressortir, projeté contre une falaise, projeté contre un rocher, gratter au fond.

Et pourtant, tu vas avec et non pas contre.

Et cette clairvoyance de te rendre compte quand tu fais quelque chose où tu te fatigues outre mesure, de façon complètement irraisonnable et de changer de direction est probablement la chose la plus difficile à faire.

Parce que : “est-ce que je suis contre courant ? Ou est-ce que les eaux sont justes tumultueuses ?”

Être avec le courant ne veut pas dire que les poissons sautent dans la barque, non, cela veut dire que tu en enlèves une difficulté de ton voyage.

Et ce n’est pas le chemin de la moindre résistance. C’est le chemin qui te pousse en avant, qui te porte et qui rajoute de la facilité. A ton avancement.