Quand tu fermes les yeux et tu laisses venir les images qui s’affichent sur le grand écran de ton cinéma interne….
sur tes paupières qui – in fine – sont rikiki par rapport à une salle de cinéma.
Et pourtant tu vois les choses d’une intensité ou bien tellement pixélisées pour que ton imagination puisse remplir tout ce que tu ne peux pas encore voir clairement.
Les images sont là, des fois clairement, des fois très flous.
Et ce flou, ce flou qu’on appelle artistique, permet à l’artiste en toi de dessiner, de finir de peaufiner, de donner les couleurs et les contours que toi, tu as envie de donner à ton film.
Créer ton film, ton jour, ton quotidien, ton futur t’appartient.
C’est toi qui y mets les couleurs,
c’est toi qui décides, la musique qui joue en arrière-plan.
Si tu mets une douce musique d’amour derrière un film de guerre, les images sont tout de suite moins violentes.
Si tu mets une musique de guerre pour accompagner un baiser, le résultat n’est pas le même.
Ce que tu ressens n’est pas le même et tes sentiments à toi t’appartiennent.
Rien ni personne peux t’imposer ce que tu ressens.
Si tu es heureux, heureuse, si tu es triste, si tu es énervé, soulagé, juste apaisé d’être là, assis au calme.
Personne n’a le pouvoir de te dicter comment tu dois te sentir. Cela t’appartient.
Peu importe le film qui est projeté sur le canevas.
Toi, tu es le maître des couleurs, de la musique qui l’accompagne.
Toi, tu y es la magicienne, le magicien bqui fait vibrer les images. Ne sous-estime pas ton pouvoir.