On me regarde ! – tu as déjà eu ce sentiment ?
Tout en étant tout seul à la maison chacun de tes gestes est observé, regardé ? à la limite, tu commentes ce que tu es en train de faire pour les personnes, pour la chose qui t’observe ?
C’est intéressant.
Pour qui est-ce que tu fais le rangement ?
pour qui est-ce que tu prépares le dîner ?
Quelle est cette autre chose qui est juste à côté de toi, qui t’observe ?
Et peut-être je suis un cas psychiatrique … mais je sais que je ne suis pas seule avec ce sentiment.
Il faut que je fasse encore ceci.
Il faut que je repasse encore.
Mais en fait … il faut pour qui ? – c’est toi !
C’est pas quelqu’un d’externe et pourtant nous nous exprimons comme si nous le faisions pour quelqu’un d’autre.
Faudrait que je lave les rideaux.
Faut que je range ma chambre.
Faut, faut, FAUX ! – Avec un X !
Il ne faut rien réellement.
La question est : Qu’est ce que tu fais qui te fait plaisir ?
J’ai envie de …
Je suis EN vie.
Quand je fais ceci ou cela ” il faut ” est à l’extérieur de toi. L’envie, elle est à l’intérieur de toi
Te mettre en vie, toi-même par chacun de tes actes, tes gestes, te remplit de l’intérieur.
Faire les choses sous le regard de je ne sais pas qui t’écrase par l’extérieur, ça ne fait juste pas plaisir.
Ou bien donc remettre le centre au centre, le milieu au milieu et de faire les choses à partir de là :
j’ai envie …
d’enregistrer ma voix ce matin.
En revanche, je ne savais pas ce qui allait venir.
Faire confiance que quand on a envie de faire quelque chose, que le résultat est bien plus vibrant que si il faut faire quelque chose.
Qu’est-ce, que t’en penses ?